Muscle Bomber, the Body Explosion
Que se passe-t-il quand on fusionne Saxton Hale, Mr. Torgue et Hulk Hogan? Body EXPLOSIONS! - Eiyeron.
Salut à tous! Pour changer du devblog, on va parler de nouveau de jeux. Au programme, je vais, une fois de plus, ressortir la bonne vieille Super NES des fagots pour un jeu uniquement sorti au Japon (et on se demande pourquoi :-J). La chance vous sourit, je vous ai pondu aussi une ch’tite vidéo de gameplay où je me fais royalement latter. Capcom est mondialement connu pour une poignée de licences : Street Fighter, Megaman, Ghost’n’Goblins, Resident Evil, MEGAMAN SOCCER etc… Mais c’est aussi une société qui aura pondu des jeux plus ou moins bien en dehors de ceux-ci. Je vais vous parler d’un qui n’aura jamais franchi les océans et qui pourtant aurait pu faire un tabac il y a quelques années : Muscle Bomber, the Body Explosion.
Premières impressions
Voyant le nom du jeu, je commençais à glousser (j’me marre encore en écrivant)… Mais bon Dieu… L’écran d’intro, la musique aux samples de qualité douteuses et la tête du catcheur! J’ai littéralement explosé de rire tellement ça sentait la défaite et le jeu-à-pognon mal traité. The Body Explosion me faisait plus penser à un jeu gore qu’à une simulation de catch. Déjà que j’étais passé par Megaman Soccer, Capcom n’a décidément pas fini de me faire rire ou pitié.
Le gameplay
J’ai rien compris au jeu, ou peu. On choisit son perso / tas de protéines sous anabolisants (mon préféré, c’est Haggar qui me fait vachement penser à Saddam Hussein sous stéroïdes) et on se frite sur un ring de catch. Une fois la séquence de présentation assez épileptique passée, le combat commence. On doit descendre la barre de vie de l’adversaire à zéro ou suffisamment bas pour faire tomber l’adversaire et appliquer une prise afin que le compte à rebours des trois secondes s’écoule en intégralité, sonnant la victoire au bon goût de sueur et de masculinité exacerbée.
Les commandes sont relativement simples. On est loin du Street Fighter II où toutes les touches sont utilisées. Ici, on a un bouton pour sauter, un pour taper et un pour faire une prise. Étant extrêmement doué aux jeux de combats, j’ai piffé que dalle aux commandes. JE ne connais aucun combo si ils existent et l’ordi me sort des trucs que je n’arrive pas à faire ou de manière totalement aléatoire, comme le lancer d’adversaire qui se retrouve à courir sur le ring, rebondir sur les cordes et filer de plus belle vers vous, n’attendant que vous lui placez une mandale à l’ancienne. La première fois que j’y ai joué, j’avais trouvé un moyen de sortir du ring… mais j’ai complètement oublié comment on faisait. Drame. Quoi qu’il en soit, le gameplay n’est pas formidable mais bon, j’ai vu pire.
Point bonus au mode 2 vs 2 qui est la cerise sur le pompon : c’est le bazar, les taloches fusent et on aime ça. C’est assez poilant d’encercler une andouille pour la fourrer de marrons et puis de la finir sur un german supplex éducatif.
Les graphismes
Vous aimez le pectoral, le poil de sourcil ou de barbe, la sueur, la foule en liesse dans son animation unique composée de deux images? Les graphismes sont pas atroces, les persos sont assez détaillées et on jouit d’effets laser qui rappelleront Jean-Michel Jarre pour les plus cultivés d’entre nous. Un petit détail que j’ai trouvé sympa : le sol du ring qui rebondit quand on atterrit, je pourrais sauter comme un kangourou juste pour ennuyer l’adversaire et regarder le sol qui rebondit. Détail à la con certes mais détail quand même. Après, question animation, c’est du jeu de combat classique. Chaque action est animée sur quelques images, emballé, c’est pesé. On y retrouve la touche Capcom dans le design des persos et on se retrouve avec une vague impression familière d’un bon vieux SFII. (Ça rappelle aussi que ce jeu ressemble à une modification à l’arrachée de SFII pour gagner un max de pèze…)
Le son
…
… Comment dire? Le sample de “guitare électrique” est raté. Earthbound fait 100* mieux et c’est pas un jeu qui se prête à une bande son style rock comme ici. D’ailleurs la majorité des samples auraient pu être mieux travaillés, je trouve. Je ne jugerai pas tellement la musique tant elle est moyenne et vite ignorée puis oubliée mais je tiens à préciser qu’une fois de plus j’y retrouve la pointe Street Fighter II… La composition de celles-ci est assez bizarre, on se retrouve avec un mélange sans nom et sans saveur où tous les instruments on l’air de vouloir faire le plus de bruit… De toutes façons, on est trop concentré à se mettre sur la poire pour l’entendre. Les FX sont d’ailleurs les mêmes, du simple coup de poing à l’atterrissage mou de 200 kg de muscle pur.
Résumons
Ce jeu me fait marrer; c’est un bon point. Ce jeu est médiocre; c’est un mauvais point. Je me moque du design des persos mais ils sont assez variées (je pense). La musique est à revoir mais les bruitages vous replongeront dans une baston Chun-li vs Ryu le temps de projeter un semblant de T.Hawk. Ce jeu n’est à prendre que si vous ne vous prenez pas la tête et si vous voulez vous marrer à plusieurs sans aucun désir de compétition, prenez un SFII à la place, ça coûte très certainement moins cher et c’est de la même boîte.
Mais putain quand je m’énerve pas sur la manette, qu’esr-ce que je rigole. Ce jeu est plein de moments bizarres ou absurdes, de techniques étranges ou juste stupides! Jetez-y un coup d’oeil pour voir mais n’y claquez pas trop d’argent! Allez, sur ce, je vous laisse, j’ai des vacances à gâcher! A plus!
PS : ne plus jamais utiliser de screenshots zoomés.