[GBA]Kuru Kuru Kururin

Ceci n’est pas une citation - Moi.

Salut à tous! Un bon test pour commencer le mois de février, ça vous dit? Heheh, ça faisait un petit moment que j’avais pas lancé un jeu sur GBA alors pour le coup, j’ai cherché parmi les jeux que j’ai eu mais que je n’ai plus. Kuru Kuru Kururin. Un jeu au nom plus qu’impin-imprononçable1. Mais bon, vu que l’habit ne fait pas le chaussé du moine, observons le jeu de plus près.

Kuru Kuru Kururin - Titre

Un GIF sur un test, CA FAISAIT LONGTEMPS! Par contre, c'est le dernier, putaing. 1.27 Mo pour ça!

Kuru Kuru Kururin2 est un jeu sorti en même temps que la GBA et qui nous vient tout droit de la case Japon sans passer par la case US ni toucher les 20,000 Reggies0 Il s’agit d’un jeu de réflexion/habileté où l’on incarne Kururin qui part à la recherche de ses frères et sœurs disparus au bataillon et se transporte uniquement à l’aide d’un curieux hélicoptère : le Helirin. La particularité du jeu uniquement de cet hélico conçu sous champignons : c’est ça que vous allez contrôler dans le jeu. Le jeu ne consiste qu’à de déplacer d’un point à un autre. Plot Twist**©** : le machin tourne constamment et trois heurts contre les murs auront raison de votre vaisseau… Mince, j’ai déjà résumé le gameplay entier du jeu. Bon, précisons.

Le gameplay, ou comment passer d’un jeu d’enfants à un cauchemar sans fin.

Oui, ça vole.

Oui, ça vole.

L’Helirin tourne constamment dans un sens. Ça, c’est sur. Les niveaux changent et deviennent de plus en plus tordus. Dès le deuxième monde on nous présente vos amis les ressorts qui inverseront votre sens de rotation pour mieux se faufiler dans certains virages ou passages vicieux. Mais ce n’est que le hors-d’œuvre. Oui. Je viens d’interrompre ma session d’écriture pour avancer et le niveau monte dramatiquement. Au bout d’un moment j’en étais réduit à abuser de la fonction rewind et même avec ça c’est pas une partie de plaisir. l’Helirin a tendance a rebondir légèrement au moindre coup, vous propulsant vers l’autre mur si vous étiez dans une condition très serrée. L’hélico, si pris en sandwich par des cylindres métalliques, se retrouve écrasé de la pire manière qui suit. Je n’oublie pas ensuite les boules de canon pleines de piquants ou les boules de métal que propulsent les canons directement en notre direction, qui visiblement en veulent à notre peau. Progressivement, le jeu aspirera votre patience et votre santé mentale pour peu que vous soyez pas trop doués de la manette. A partir de Cloud Land les chemins commencent à devenir carrément tordus et se passent au poil de ionf’ près. Sans rire, si vous loupez le timing vous êtes partis pour recommencer. J’ai pas envie de finir le jeu. Je suis au dernier monde, je le sais, il reste trois niveaux et je ne les finirai pas. J’ai déjà assez souffert la-dessus 15 ans auparavant, ça suffit, merci.

Remarque, ce jeu ressemble à un paquet de M&M’s, une fois qu’on commence le jeu on a de plus en plus envie de le finir, jusqu’à que la crise de foie (ou de nerfs) ne l’emporte.

Ils se déplacent de haut en bas ou bas en haut ceux-ci. Si vous êtes pris en sandwich, game over.

Ils se déplacent de haut en bas ou bas en haut ceux-ci. Si vous êtes pris en sandwich, game over.

Les graphismes

Niveau du plaisir des yeux, on sent que c’est le début de vie de la GBA. On sent que il y a eu des efforts pour rendre la scène vivante mais je trouve que les motifs des niveaux sont assez répétitifs mais c’est minimal vu qu’il n’y a que trois niveau par monde. Par contre il se sont fait plaisirs et ont fait tout plein de mondes aux environnement variés mais honteusement clichés. Au hasard : jungle, neige, sous l’océan, style Tetris, château industriel, château de Dracula, etc… Donc à moins que vous passiez trois heures sur un niveau, vous ne devriez pas être trop ennuyés par la déco. Point bonus sur la personnalisation de l’Helirin où on peut le customiser à la fois en forme et en couleur, pour peu que vous chopiez les bonus disséminés dans les niveaux; certaines couleurs réagissent carrément différemment selon la forme! :D

L’audio

Huh, entre le temps où j’ai repris l’écriture du test et maintenant, j’ai déjà oublié la musique. elle se fond tellement bien au jeu qu’on ne la remarque que quand on s’arrête entre deux successions d’obstacles pervers. Chaque musique s’associe pas mal au monde qu’il représente. Mention spéciale au Star Land car c’est bien la seule qui m’a marqué après tant d’années. C’est bien cette musique qui m’a donné envie d’y rejouer et d’en faire un test. Remerciez-là. Donc oui, une musique pas trop mauvaise, pas trop envahissante. Même le thème principal ne reste pas en tête, ce qui est fort dommage.

Résumons

On a ici un jeu de la première portée pour la GBA. On a un bon jeu, quoiqu’un poil court une fois qu’on maîtrise la rotation. Les graphismes et musiques sont bons, assez détaillés mais pas marquants. Le jeu nous prend par la patience et nous tient en haleine jusqu’à ce que vous perdiez le reste de santé mentale parce que le jeu a décidé de vous tuer à petit feu sur le long gterme.Si vous voulez y jouer, je vous suggère de ne pas dépasser le Cave Land, après, c’est l’enfer. Allez, sur ce, je vous laisse avec un petit avant-goût de ce à quoi votre souffrance va ressembler si vous persistez au-delà. Moi je vais me reposer un peu. A plus!

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EDIT : PUTAIN! J’ai oublié la vidéo parfaite pour ce jeu!

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  1. Je n’arrive pas à taper ce nom sans me planter au milieu. C’est un bon exercice pour apprendre à taper au clavier. ↩︎

  2. Finalement, j’y suis arrivé. ↩︎