Apprendre à aimer RetroArch
Salut à tous! Ayant fini le précédent test, j’aimerais juste un parler un petit peu de l’outil qui m’a sauvé la vie (et probablement pour tous les prochains tests) : RetroArch.
Les joies de l’émulation sont susceptibles d’être entachées par la masse d’émulateurs disponibles et leur maintenance (changer de version, corriger les paramètres, chercher les problèmes de compatibilité, etc, etc…) peut être fastidieuse en fonction du nombre de consoles émulées. On peux alors cavoir deux options : maintenir les logiciels uns à uns ou les laisser tels quels. RetroArch offre une troisième option : intégrer les cores dans un même programme pour avoir à maintenir, selon les cas, un seul logiciel (sur Linux, la compilation se fait par modules mais il a l’air simple à maintenir puisqu’il n’y a qu’une seule origine pour ceux-ci).
J’ai découvert RetroArch quand je cherchais un émulateur GBA pour jouer à Mother 3 sur Téléphone (Dieu bénisse Mato pour sa traduction excellente en anglais d’un jeu JP only). Et pour économiser de la place dans la liste d’applis et pour éviter de bouffer trop de place, j’ai eu l’idée de chercher une appli qui contiendrait plusieurs émus pour que je puisse lancer une ROM sans avoir à me soucier de quel appli lancer d’abord.
RetroArch est une interface pour libretro. Libretro en soit est un système qui rend cohérent les systèmes de graphismes, inputs, audio, etc… Chaque émulateur est en fait un core qui utilise son API. C’est pour cela que sur une même application vous pourrez jouer à Quake comme à Super Mario Bros, puisque chaque core s’adapte au même système. Cela facilite aussi grandement l’adaptation sur différents supports : actuellement, la plateforme la plus lente sur laquelle tourne RetroArch est la PSP. Le Raspberry Pi, les PC, les Androids, les IOS, les BlackBerry ont leur version mais aussi les consoles comme la Wii, la X360, la X1 ou la PS3! Une seule base de code et virtuellement toute platforme une fois la lib adaptée (mais je ne tenterais pas d’adapter sur une calto, tiens…).
Un autre avantage de la libretro est ainsi de fournir tout un set de features qui auparavant étaient éparpillés entre les différents émulateurs : shaders, netplay, gestion des manettes, rewind, enregistrement audio/vidéo, savestates, etc… C’est… Magnifique. Testez donc des shaders comme l’émulation d’écran NTSC ou le filtre xBR.
Le projet est toujours en développement, open-source et promet certes pas mal de choses encore, je suis les grosses lignes du développement. Si vous êtes intéressés par le derrière du décor, voici le lien vers les sources de libretro. Sur ce, je vous laisse, Amusez-vous bien (et en légalité s’il vous plaît)!